Madame B a été contrainte de quitter la Guinée en juillet 2017 en raison de son refus d’excision pour ses filles. Elle est arrivée en France en juillet 2017. La requérante a formé une demande d’asile le 2novembre 2017. Elle a été entendue le 8 janvier 2018 à l’OFPRA. Sa demande a été rejetée par une décision du 31 mai 2018.
A l’audience du 18 février 2020, tant par ses réponses que par l’argumentation développée par Maître Franck LEVY, Madame B a su justifier des motifs de sa demande d’asile ainsi que de ses craintes en cas de retour en Guinée.
Au regard de ces éléments, par un jugement du 10 mars 2020, la Cour Nationale du Droit d’Asile a octroyé la protection subsidiaire à Madame B.